Fabien Villon a transformé cette galerie-appartement en une “antichambre”, introduisant le visiteur à son travail bien sûr (des oeuvres conçues comme des peaux, résultat de métamorphoses intégrant des matériaux évoquant l’accident), mais aussi à son rapport à l’histoire de l’art. Le principe lancé par les maîtres des lieux Céline Moine et Laurent Giros, est de proposer à l’artiste invité de piocher dans la collection pour créer des disalogues. Ce sera avec Antoine Bourdelle, John Coplans ou Bruegel l’ancien, “comme si le temps était élastique”.

Stéphanie Pioda